lundi 1 juin 2015

Pâtisseries à Paris – Qu’est-ce qu’on déguste ?

Au mois de mai, les longs weekends sont plus nombreux et on en profite. J’ai décidé de passer l’un d’eux dans la capitale gastronomique parisienne. Alors vous imaginez bien que j’ai n’ai pu m’empêcher de faire une tournée des pâtisseries. Voici un résumé de mon expérience et mes conseils.


  •        La Pâtisserie de Cyril Lignac

Deux adresses différentes, l’une au métro rue des boulets et la seconde, plus ancienne à quelques minutes à pieds de trocadéro, ces pâtisseries sont un vrai régal pour les yeux et les papilles. Les pâtisseries sont dans un style classique et les décors assez sobres. On y trouve 3 types d’étals : une vitrine avec les pâtisseries, une avec les viennoiseries et des petites étagères où sont présentées des pâtes à tartiner. Les gâteaux exposés y varient en fonction des saisons. En hiver, j’avais retrouvé une belle collection des pâtisseries que Cyril Lignac présentait lors de l’émission Le Meilleur Pâtissier, dont le Paris-Brest revisité, la tarte citron revisitée ou encore le baba au rhum. Lors de cette dernière visite printanière, j’ai pu y découvrir des petites douceurs différentes souvent plus fruitées comme la religieuse chocolat au lait-passion, l’éclair à la fraise ou encore l’équinoxe (entremet à la vanille et au caramel). Quant aux viennoiseries, entre les petits pains, les brioches au sucre ou les chouquettes, il a de quoi devenir addict.
Petit bémol sur le prix ! On paie pour la célébrité du chef et pour cause, les petits gâteaux tournent aux environs de 5 à 7 euros. Les viennoiseries restent plus démocratiques avec des petits pains au chocolat à 1.40 euros (si je ne me trompe pas mais on ne doit pas être loin de ça).
Si vous allez y faire un tour un de ces 4, allez y goûter les chouquettes ou la religieuse chocolat au lait-passion. Un pur régal garanti !



  •        Michalak Take Away et le Choux d’Enfer

Tout d’abord, je vais vous parler du Choux d’Enfer car l’originalité du lieu en vaut le détour. Il s’agit en fait d’une caravane à choux un peu perdue à quelques rues la tour Eiffel. On y commande que des choux qui y sont fourrés à la minute. Cinq goûts y sont disponibles : vanille, caramel, agrume, chocolat, café. Les 2 premiers sont les meilleurs. J’avoue ne pas avoir aimé du tout celui aromatisé à l’agrume, beaucoup trop acide à mon goût.



En ce qui concerne le Michalak Take Away, il s’agit d’une petite boutique à l’image du pâtissier, très moderne. Un étalage y expose des petites préparations comme les Krak-Krak (des bouchées croustillantes chocolat-caramel), mais également des confitures originales (fraise-violette, vanille-agrumes). Un comptoir présente des verrines fraîchement préparées, que le Chef préfère appeler Kosmiks. Un à deux gâteaux, aussi appelés Fantastiks, sont également présents. Il faut penser à commander les Fantastiks, par contre les Kosmiks exposés sont disponibles directement. J’y ai goûté une verrine crème légère coco, coulis de framboise et petites meringues au citron-vert. Un délice !




  •        Pâtisserie Sadaharu Aoki

Pour changer de la pâtisserie traditionnelle française et afin de gouter d’autres saveurs, j’ai décidé de pousser la porte d’un artisan pâtissier d’origine japonaise. Arômes au rendez-vous : thé vert, yuzu, sésame,… Beaucoup de petits gâteaux rectangulaires sont exposés dont le plus célèbre : le Bamboo, une alternance de couche verte (thé vert) et noire (chocolat noir). Il fallait absolument que je goûte bien sûr. J’ai été un peu déçue car j’y ai trouvé un déséquilibre des saveurs et une amertume prépondérante en ressortait. Trop de thé vert ? Chocolat noir trop amer ? Par contre, mon compagnon a pris un éclair au thé vert et là c’était un vrai régal. On a également gouté au comptoir en dégustation un morceau de chocolat au thé-vert et sésame, et là encore j’ai bien aimé. L’équilibre des saveurs était bien dosé et la douceur du chocolat enrobait bien le sésame et le thé vert.
Attention au porte-monnaie, les pâtisseries sont aussi chères que chez Cyril Lignac (6-7 eur, les pâtisseries individuelles). Photos interdites dans la boutique.



  •        L’Eclair de Génie de Christophe Adam


A 2 pas de la rue Rivoli à hauteur de Saint-Paul, voici encore une adresse à retenir. Mais qu’y trouve-t-on ? Des éclairs, des éclairs et encore des éclairs. Une vingtaine de différentes sortes d’éclairs y sont exposés. Vanille, Chocolat, Yuzu, Caramel au beurre salé, Fraise, … il y en a pour tous les goûts et les couleurs. Et comme une fois n’est pas coutume, on paie là aussi la notoriété du chef, un éclair tourne entre 4.50 eur et 7 eur. J’y ai gouté un éclair caramel au beurre salé. Un régal ! Le contraire vous aurait étonné, non ? J


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